C’est la réponse à ma question. Ma question était comment je peux absolument être éveillé au milieu d’une vie très chargée avec ma famille en train de gagner ma vie.
Comme j’étais assis là-bas en train de le regarder et faisant ce que je pouvais pour simplement être et quand les cinq secondes s’étaient écoulées il m’a demandé ce qui se passait. J’ai dit que j’étais juste assis là. Il a dit : « Non, non je t’avais dit de ne pas réfléchir. Donc on va le faire encore une fois. » Donc on l’a refait. À ce point j’ai commencé à réaliser ce gouffre sans fond dans lequel j’étais en train de tomber.
Il n’y avait aucune issue. Ce n’était pas un jeu, pas de réalisation, ce n’était pas l’esprit dans aucun sens. Donc je restais juste assis en silence pour quelques minutes et puis quand c’était fini il m’a demandé ce qui s’était passé.
Je n’étais pas sur le point de dire quelque chose mais il insistait. Je lui ai dit que rien ne s’était passé et que c’était simplement calme et sombre avec un peu de ce qui se passe quand on ferme les yeux. Il a dit : « Très bien. Tu l’as eu. »
Il était en train de rigoler, il disait : « Tu l’as eu, n’est-ce pas ? » (Comment je vais savoir?) Il a demandé : « Tu es sûr que tu l’as eu ? » Et Papaji a dit : « Je suis sûr que tu l’as eu. » J’ai dit : « Papaji, si tu es sûr, je suis sûr. » Et c’était tout.
Nous avons eu d’autres interactions après cela, mais ça sonne bizarre pour moi de dire ça, car vingt ans de pratique bouddhiste Zen et Vipassana allaient complètement à l’encontre de ça. C’est le Maître qui a donné ça. C’est lui qui m’a fait ce don de l’éveil. Ce n’était rien que j’avais fait.
Pendant les jours après chaque jour la réalisation s’est approfondie, le vide, le calme, le silence et dans ce silence tout est connu. La réalisation est dans ce silence, on ne pas pas la prononcer. Dans ce silence l’individu qui agit disparaît. Celui qui agit c’était l’esprit qu’on pourrait appeler principe central d’organisation de l’individualité, l’ego a été brisé à cet instant-là.
Il s’est décomposé en fragments, en impulses. Les pensées continuaient, les désirs venaient et s’en allaient, la mémoire, tout était là, mais ce n’était pas maintenu par une structure appelé individu. Ça ne faisait que couler. Et sans l’identification totale il n’y a aucune continuité d’aucune sorte d’individu qui agit. Donc celui qui agit a eu sa part.
Dasaarath Lucknow 1993
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